26 mars 2012
Voilà déjà une semaine et un jour.
Il y a des douleurs innommables, qui font très mal. Les larmes
m'empêchent d'avancer et d'espérer pouvoir vivre un tant soit peu
normalement... Chaque jour la même rangaine : tout se fait
machinalement, désormais le cerveau a pris le relai du cœur.
Chaque jour la même envie :
courir te rejoindre, attendre, des heures s'il le faut devant ta
porte, te dire que je t'aime, que je ne me vois pas vivre sans toi
parce que chaque jour, le vide s'agrandit autour de moi, chaque jour
quand je me couche, j'ai froid. Où est passé mon amour, que
fait-il, comment va-t-il... Mais plus particulièrement ce soir, j'ai
envie de te rejoindre, je crois que tu es de sortie, ce qui explique
cette absence de nouvelle mais je n'ose pas t'en envoyer, tu es mieux
sans, au moins je sais que tu penseras moins à ta blessure.
Quitter la personne qu'on aime le plus
au monde, ne serait-ce pas irrationnel ? J'aurais tant aimé que
tu restes celui qui faisait de moi la plus comblée, j'aurais tant
aimé que tu me retiennes, en vain.
Mon cœur est ailleurs,
mon esprit engourdi,
mon corps fatigué
et mes larmes infinies.