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Aujourd'hui, j'ai promené mes impressions à travers la ville entière. L'hésitation m'a poussé vers un banc où je suis restée plusieurs longues secondes, songeant à ce qu'il pourrait se passer si je prenais la voie du non, la tristesse prit alors place à mes côtés, telle mon ombre. C'est ainsi que je me vis essuyer du revers de la main quelques pétales du coeur, de larges larmes. Et puis, je me levai, et partis, vers la foule, le bruit, pour me fondre dans le décor, l'insoucience poussa hors de moi la tristesse, je marchai. Au milieu de vous, je ne risquai rien mais je sortis, j'étouffais par ce manque de réflexion, la nostalgie me prit de plein fouet.. C'est alors que des films, des monts de photos, de captures visuelles me parvinrent par milliers en quelques microsecondes, le bien combattait le mal en ce moment insolite. Aucun ne remporta la bataille, l'hésitation reprenait place, puis je pris la décision du oui, la joie effleura mes lèvres, leur donnant une mou agréable, et tira quelque peu mes yeux, leur donnant cet air d'enfant. La conscience se mêla de cet agréable instant pour fixer les limites. "Si tout était parfait, tu ne serais pas sur ces marches gelées, tu serais au chaud, au milieu des rires et du bonheur. Et lorsqu'il pleut, comme maintenant, tu ne pesterais pas ainsi, tu te réjouirais de la moindre représentation de la vie." La colère envers la conscience se fit sentir dans tout mon être, laissant place à la peur, les jambes flageolantes, je repris le cours de mon existence, exerçant mes droits et mes devoirs, oubliant de temps à autre ton visage. C'est ce qu'"on" appelle communément le tourbillon de la vie. Vous savez, "On s'est connu, on s'est reconnu, on s'est perdu d'vue, on s'est r'perdu d'vue, on s'est retrouvé , on s'est réchauffé puis on s'est séparé." Aujourd'hui, j'ai pris l'air, avec mes sensations. Aujourd'hui, aura été pire que demain. Espérons-le.