Apprends-moi.


Un jour, Violette a dit " Au fond, c'est peut-être fini, oui, c'est même enterré aujourd'hui." avec une légère amertume et une pointe de nostalgie et reprit " Mais, non, la distance, le temps, l'âge, les gens, rien, rien ne m'empêchera de penser à lui, un jour, comme ça, même si tout, tout est fini, malgré moi, malgré nous. " Nous la regardions, emportés par son émotion, dans un souffle, elle poursuivit, "Ce n'était rien, pas grand chose, si peu. C'était court, oh oui .. si court, tout a défilé si vite, que des années plus tard, ça reste ici, voyez-vous ? " en avançant sa main près de sa poitrine, " Dans le coeur, mais surtout là, dans mon esprit. Et puis, retenez une chose, je me fiche de ne plus recevoir une lettre pendant des mois puisque je sais qu'au fond, un lien persiste, nous retenant et nous rapprochant lorsque le destin nous en donne l'occasion. Il n'est plus mon amant, il ne sera jamais mon ami, il est une substitution à l'amour, et à l'amitié, il est unique. Il est mien, à notre manière. Oui, je l'aime, à ma façon. " C'est ainsi que Violette repartit, sans larme, sans regret, mais avec le sourire, heureuse de l'avoir dans son coeur à jamais.

Nouvel opus, le même talent.
Treize novembre deux-mille-sept, cinq juillet deux-mille-huit, quatre mai deux-mille-dix.

Détester les dimanches plus que tout.



Voler, se retrouver à Bercy à quatre, revoir Lucie & Doriane, partir vivre en Angleterre, rencontrer Mika, faire du deltaplane, rencontrer l'unique, être éternel, avoir une Rose. Chaque personne possède ses rêves, futiles ou non aux yeux des autres, on y tient.

I am ready for love. (8)




"Papa, je le veux comme président."


" Sommes-nous destinés à ce perpétuel tourment de notre existence ?
Allongé sur le sol, sur ce parquet tiède, la musique berce l'air et me transporte. Mon poids s'élève, seul mon esprit reste cloué, je m
'évade quelques instants, des images défilent à une vitesse telle qu'elles m'en donnent le tournis rapidement. Les frissons m'emportent à présent, et je me dis qu'au fond, c'était bien notre histoire, non ? J'aimais le chuchotis de ta voix, caressant tendrement mon cou. Tes mains me guidaient et tes lèvres m'hébétais. Mais à présent, je suis là, sur ce sol, qui me paraît si froid tout à coup, pourquoi une deuxième chance avec toi n'a jamais existé ? Tu es partie, tu m'as quitté, pour le royaume des anges, n'oublie jamais notre passé, il nous a forgé, et est inscrit dans nos mémoires jusqu'à la fin des temps." M.P.